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Jérôme HOTTA

SYGES, La révolte des communes

Le 16/03/2007

Le Conseil Syndical du SYGES dans sa vitalité démocratique Une séance durant laquelle Joseph Lafuste est inquiet Car le Député Socialiste J.L. Idiart est accusé de dizaines de faux

Le Conseil Syndical du SYGES dans sa vitalité démocratique
Le Conseil Syndical du SYGES dans sa vitalité démocratique 

Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 01 février 2007

 

Comminges, cantons de Saint-Martory, Aurignac, Cazères, Salies-du-Salat

 

 

Adhérentes depuis 1987, elles découvrent qu’elles auraient été abusées par leurs Présidents successifs

 

SYGES,

 

 

LA REVOLTE DES COMMUNES

 

 

Depuis environ 5 ans, nous entendons évoquer une « affaire » au cœur du Comminges, celle du SYGES, à savoir le Syndicat Garonne Et Salat. Regroupant 22 communes* à l’origine, celui-ci a accumulé tous les errements possibles de gestion, au point qu’il représente un passif d’environ 10 millions de francs. Ce syndicat, dont la mission était au départ de développer économiquement le sud de Toulouse, s’est transformé, par la force des choses, en un syndicat d’apurement de la dette.

  

 

« La présente enquête a permis de relever à l’encontre de Jean-Louis Idiart, les éléments constitutifs de Faux en Ecritures Publiques, pour les délibérations non concernées par la prescription (…) soit 5 décisions. » Telles sont les conclusions du Commandant de Police Pontié, du Service Régional de la Police Judiciaire de Toulouse (SRPJ), exerçant au sein de la Division Economique et Financière. En effet, le 22 novembre 2005, Jean-Bernard Portet, maire de Roquefort-sur-Garonne, a découvert par hasard dans sa mairie un registre des délibérations du SYGES de 1993 à 1996. En l’étudiant, il a remarqué, stupéfait, que vingt et une délibérations de ce registre avaient été « rattachées » à celle de l’élection d’un bureau syndical du 23 septembre 1995.

 

 

Avec Michel Cabé, l’actuel Président du SYGES depuis le 13 juillet 2005, ils cherchent à dénouer depuis quatre ans, patiemment, l’écheveau d’une histoire compliquée, opaque, fruit d’une « certaine » et hasardeuse décentralisation du milieu des années 80, où l’argent se dépensait alors plus vite qu’il ne se gagnait. Tout commence lorsque trois sénateurs socialistes décident de se comporter en chefs d’entreprise pour la Haute-Garonne afin de rééquilibrer le nord et le sud du département : au nord, il y a Toulouse, avec toutes ses entreprises, et au sud il n’y a pas grand chose : nous sommes en 1986-87, et les sénateurs Roujas, Eeckhoute et Parmantier n’ont aucun mal à convaincre 22 maires de constituer ce syndicat, grâce aux promesses de largesses financières de la part d’un Conseil Général de la Haute-Garonne dont le Président n’est autre que le Sénateur Eeckhoute lui-même. Cependant, ces communes doivent mettre la main à la poche pour pouvoir en récolter les fruits. Bilan, un projet de 6 millions de francs envolé en moins d’un an. Il s’agit de la première « affaire » du SYGES sous la présidence du regretté Durrieu.

 

 

Arrive alors, en 1989, un jeune socialiste de 40 ans, Jean-Louis Idiart, qui devient Président de ce Syndicat. L’activité de cette structure ne redémarre alors qu’en 1992-93, après un long sommeil de trois ans, et assez curieusement au moment de la première élection législative à laquelle Jean-Louis Idiart se présente, et qu’il remporte. Les quatre années suivantes, durant la « vague bleue » RPR-UDF, le SYGES conservera une activité soutenue, jusqu’à la législative de 1997, c’est-à-dire jusqu’à la « vague rose » du Parti Socialiste. Après, plus rien, jusqu’à ne plus présenter de compte administratif pour les années 1999, 2000 et 2001, comme si ce syndicat, et son histoire, n’avait jamais existé.

 

 

Pourtant, fin 2002, le socialiste Joseph Lafuste succède au Député Idiart, mais, très vite, il abandonne la partie. Le 13 juillet 2005, le fabiusien Pierre Castéras se présente à son tour pour sauver les meubles de la maison, mais c’est Michel Cabé, avec 2/3 des voix, qui est largement élu. En effet, depuis 2002, et avec une petite équipe, il a patiemment reconstitué un puzzle qui lui donne une connaissance intime de cet extraordinaire bourbier politico-financier, qui n’a produit rien d’autre, en 20 ans, qu’un prélèvement supplémentaire sur le dos des contribuables de ces 22 communes : elles doivent maintenant rembourser une dette de plus de 4 millions de francs, pour rien.

 

 

Pour rien ? Pas si sûr, car cet argent a été dépensé, que ce soit pour des infrastructures aujourd’hui détruites, du personnel, des bureaux d’études et autres frais de mission. Cet argent a été utilisé, c’est sûr, mais parfois sans l’assentiment des Délégués de cet Etablissement Public. « Mon nom se retrouve dans 21 délibérations sur 22, alors que je n’en ai voté qu’une seule », s’emporte Jean-Bernard Portet. « Jean-Louis Idiart m’a trahi, il a trahi ma confiance ». C’est ce que pensent aussi 20 des Délégués présents ce 18 décembre 2006, contre 19, puisqu’ils ont adopté une délibération consistant à déposer plainte avec constitution de Partie Civile pour Faux et Usage contre Jean-Louis Idiart, l’ancien Président du SYGES. Une déclamation, et un acte, qui résonnent aujourd’hui dans tout le Pays de Comminges comme une véritable, mais néanmoins légale, révolte des Communes.

 

 

Jérôme HOTTA

 

 

*Le SYGES, créé en 1987 à l’initiative du Conseil Général de la Haute-Garonne, est un syndicat de 22 Communes, ou 21, car Cazères-sur-Garonne conteste actuellement son adhésion sur la foi d’une délibération elle aussi « rattachée ». Seul problème, ce syndicat de développement économique n’a remboursé que des dettes, dettes que les communes refusent aujourd’hui d’assumer seules, s’estimant flouées par les 2 Présidents successifs, les Conseillers Généraux Jacques Durrieu et Jean-Louis Idiart. Dans une décision récente du Tribunal Administratif, Cazères a été reconnu adhérente du SYGES, et donc solidaire de ce remboursement. La Commune a cependant fait appel de cette décision.

 

 

Les Voeux d'un Homme Blessé

Le 27/04/2007

Jean-Louis Idiart : "Je crois au Comminges et à la politique" 350 à 400 personnes sont venues pour recevoir les voeux du Député

Jean-Louis Idiart : "Je crois au Comminges et à la politique"
Jean-Louis Idiart : "Je crois au Comminges et à la politique" 

Paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 25 janvier 2007

Comminges/Mazères-sur-Salat

 

En proie à d’importantes difficultés en pleine campagne pour les législatives, le Député Jean-Louis Idiart dénonce une cabale politique.

 

Les vœux d’un homme blessé

 

 

Rectificatif : Nous sommes dans l’obligation de présenter nos excuses à nos lecteurs, ainsi qu’au Député Jean-Louis Idiart, suite à la parution dans notre n° 62 du jeudi 4 janvier 2007, d’un article intitulé « Les vœux du Député Jean-Louis Idiart ». En effet, suite à une « erreur » du rédacteur, ce sont ses « vœux de campagne 1997 » qui se sont retrouvés à l’intérieur de cet article qui ne devait au départ ne contenir que les propos du Député suite à sa mise en cause dans l’affaire du SYGES. D’où l’incompréhension ou la surprise d’un grand nombre de nos lecteurs (NDLR).

 

 

Ce sont des vœux relativement « ternes » qui nous ont été présentés par notre Député de la huitième Circonscription de la Haute-Garonne ce vendredi 12 janvier 2007, dans la salle du 1er mai, à Mazères-sur-Salat. Peu d’énergie, et peu d’idées, sur fond « d’affaires » locales, prétextes à nous rappeler l’une des histoires les plus tristes de notre République, en 1993, avec le suicide du regretté Pierre Bérégovoy.

 

 

« J’ai fait des erreurs », « Je n’aime pas les attaques », « Je supporte mal les cabales », « Je me suis juré d’être serein »… Ces quelques phrases, précédées auparavant d’un développement un peu court sur le Pays de Comminges d’aujourd’hui, et de demain quant à ses « désirs d’avenir », auront été le prétexte pour rappeler le suicide, en 1993, de notre regretté Premier Ministre, Pierre Bérégovoy, dans de tragiques circonstances. Reprenant à son compte les petits mots « assassins » de François Mitterrand à propos « des chiens », sous-entendu les journalistes qui passent leur temps à se délecter des affaires politico-judiciaires d’une République, et d’une Nation, qui mériterait certainement beaucoup mieux, Jean-Louis Idiart a voulu attiré l’attention d’un public nombreux, tout acquis à sa cause, sur ses déboires concernant notamment sa gestion supposée du SYGES durant les années 1989-2002.

 

 

Pour preuve, l’absence d’élus qui, d’habitude traditionnellement invités, n’étaient pas là. Renseignements pris, l’invitation ne leur était pas parvenue, comme à Jean-Bernard Portet, le Maire de Roquefort-sur-Garonne, et par ailleurs Président de la Communauté de Communes du Canton de Salies-de-Salat, ou encore à Michel Cabé, le Président du SYGES, qui lui, avait pourtant fait le déplacement. Des actes loin d’afficher une belle sérénité pour cette année 2007. Nous avons aussi remarqué l’absence du « troisième » Conseiller Régional du Pays de Comminges, le maire d’Aspet  (PRG), Mme Josette Sarradet.

 

 

C’est donc devant un alignement de Conseillers Généraux socialistes au « garde à vous » que Jean-Louis Idiart aura toutefois vanté longuement les mérites d’un Conseil Général de la Haute-Garonne participant à hauteur de 25 millions d’€uros au développement de notre Pays de Comminges, reprenant assez curieusement d’ailleurs à ce sujet « la démarche de soutien au projet Epicure », à Saint-Gaudens, alors que pas un seul Conseiller Général ne s’est exprimé au nom du Président Izard, absent « excusé » lui-aussi lors de cette inauguration le 20 décembre dernier.

 

 

Rappelant que « …la politique est la proposition globale faite aux citoyens qui choisissent… », mesurant que « … la diversité des Sans Domicile Fixe est réelle… », Jean-Louis Idiart a aussi « …mesur(é) l’immense changement dans le Comminges… », tout en affichant « …son admiration particulière aux organisateurs du Festival de Luchon… » : « Je crois au Comminges et à la politique », dira-t-il, avant de clôturer son discours par une phrase d’Albert Camus : « Au milieu de l’hiver, j’ai découvert un invincible été. »

 

 

Jérôme HOTTA

 

Les Voeux du Député

Le 27/04/2007

Jean-Louis Idiart, le Député Socialiste du Comminges
Jean-Louis Idiart, le Député Socialiste du Comminges 

Paru dans "Le  Petit Journal" du jeudi 04 janvier 2007

 

Comminges/Huitième Circonscription de la Haute-Garonne

 

En campagne pour les élections législatives, le Député socialiste Jean-Louis Idiart nous adresse ses vœux.

LES VOEUX DU DEPUTE

JEAN-LOUIS IDIART

« La Droite ne sait plus où elle en est. La France ne l’intéresse plus. Pour elle, seule compte le pouvoir par toutes les astuces possibles au risque d’amoindrir notre pays à l’intérieur comme à l’extérieur. La Gauche doit relever le défi pour le peuple français. »

 

En Comminges, une nouvelle ambition :

 

« L’aménagement et le développement du territoire constituent un enjeu renouvelé pour le Comminges et notamment la mise en chantier du tunnel de Saint-Béat. »

« Les services publics en milieu rural (Poste, E.D.F., S.N.C.F., Ecole, Banque de France, D.D.E.) et les emplois industriels (Péchiney, Elf, Lafarge) seront préservés et renforcés. »

« Refus du projet de ligne électrique transpyrénéenne s’opposant à la stratégie de développement des vallées commingeoises fondée sur la mise en valeur et la protection de l’environnement. »

 

De plus, concernant l’affaire dite du SYGES, le « SYndicat Garonne Et Salat » qui vient d’adopter le lundi 18 décembre dernier par 20 voix contre 19 le principe d’un dépôt de plainte avec constitution de partie civile auprès du Doyen des Juges d’Instruction de Saint-Gaudens contre Jean-Louis Idiart, Président de ce Syndicat de 1989 à 2001, pour des faits de Faux et usage concernant des délibérations truquées dans les années 1995-96, affaire que nous développerons dans les semaines à venir, le Député nous a transmis ce communiqué que nous publions intégralement :

 

« En avril 2006, Monsieur le Procureur de la République de Saint-Gaudens classait sans suite une plainte de Monsieur Cabé (ndlr : le nouveau Président du SYGES depuis 2005), après avoir fait entendre le regretté Jacques Durrieu, Joseph Lafuste et moi-même en qualité d’anciens Présidents du SYGES ainsi qu’une ancienne Chargée de Mission. Affaire classée (ndlr : Classement sans suite pour Extinction de l’Action Publique-Prescription)

  

« Aujourd’hui on recommence. Monsieur Cabé a demandé et obtenu à une voix d’écart que le Syndicat se porte partie civile contre moi. Par ailleurs, il fait traduire le Conseil Général devant le Tribunal Administratif sur une partie du dossier. (ndlr : sous la présidence Durrieu). La judiciarisation de la vie politique est un rêve, un délice pour certain, décuplée à l’approche des élections. Pourquoi ne pas s’y adonner tout en sachant que cela finit par aller dans les deux sens. »

 

« Puisque l’on s’acharne, je me vois contraint de prendre les moyens de me défendre sur le fond et de vérifier dans la forme, les écrits et les propos tenus par tel ou telle à mon égard. Je vais m’y employer fermement avec sérénité et sans concessions. »

 

                                                                                                            Jérôme HOTTA

 

Philippe Perrot Censure Jérôme HOTTA

Le 25/04/2007

Convention Légale, ou Corruption Légale ? L'UMP Philippe Perrot, un décideur corrupteur Philippe Perrot aurait-il quelques petits secrets bien gardés ?

Convention Légale, ou Corruption Légale ?
Convention Légale, ou Corruption Légale ? 

Le Maire UMP de Saint-Gaudens, Philippe Perrot, a décidé de pratiquer une censure des plus subtiles à mon sujet, moyennant finances, afin de me faire taire.

 

Il a donc octroyé un soutien financier de 10 000 €uros à la SARL "Arc-en-Ciel", éditant "Le Petit Journal", avec, comme accord tacite, l'objectif de contrôler mes éditoriaux, exactement comme le maire et Conseiller Général Socialiste de Cazères-sur-Garonne, Gaston Escudé, qui lui aussi verse une somme annuelle très importante à la même SARL afin que l'on ne sache pas qu'il a été condamné en appel pour une affaire d'atteinte à l'égalité dans les marchés publics.

 

Autre point commun entre ces deux "grands" démocrates, et républicains, c'est qu'ils ont été condamnés à de lourdes peines de prison avec sursis pour des faux dans des actes authentiques (6 mois avec sursis pour Philippe Perrot, et 6 mois aussi avec sursis pour Gaston Escudé).Curieux...

 

Dommage que ce soit le seul point commun entre l'UMP et le Parti Socialiste dans le Comminges...

 

Tous les renseignements sur http://stgaudens.blogs.fr ou http://cazeres.blogs.fr

 

Voici la copie de la décision de Philippe Perrot, Maire de Saint-Gaudens, qui m'a été transmise par la CGT des Territoriaux le 10 janvier 2006, suite à la non-publication d'un communiqué de presse, préalablement tracté dans la Ville.

 

 

DEPARTEMENT

HAUTE-GARONNE

CANTON

SAINT-GAUDENS

 

COMMUNE

SAINT-GAUDENS

N°115-2006

 

 

 MAIRIE DE SAINT-GAUDENS 

 

DECISION 

 

 CONTRAT AVEC LA SOCIETE « ARC EN CIEL » LE PETIT JOURNAL

 

 

Monsieur le Maire de la Ville de SAINT-GAUDENS,

 

 

Vu l’article L 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales donnant au Conseil Municipal la possibilité de lui déléguer pour la durée de son mandat certaines attributions de cette Assemblée,

 

 

Vu la délibération du Conseil Municipal n° 2001-59 du 13 avril 2001 prise en application de cet article,

 

 

Considérant que la Société SARL « Arc en Ciel » enseigne LE PETIT JOURNAL, 23 avenue du 11ème Régiment d’Infanterie – 82000 MONTAUBAN s’engage à assurer le support de presse écrite, la couverture des événements municipaux dont la Commune demandera qu’ils soient relatés dans le Petit Journal,

 

                                                             DECIDE

DE SIGNER avec M. Alain PAGA, Directeur de la Société SARL « Arc en Ciel » (enseigne Le Petit Journal), le contrat correspondant à la mission sus-indiquée, pour la somme forfaitaire de 10 000 euros TTC. Le contrat est conclu jusqu’au 30 novembre 2007.

 

 

 

 

Saint-Gaudens, le 17 novembre 2006

 

 

Le Maire,

 

 

P. PERROT

  

 

 

SOUS-PREFECTURE DE SAINT-GAUDENS RECU LE

22 NOV. 2006

 

Article 3 de la loi n°82.213

Du 2 mars 1982

 

 

 

 

 

Edition du jeudi 19 janvier 2006 (n°12)

Le 25/04/2006

500 apiculteurs sont venus chercher une réponse au Palais de Justice D. Voynet dénonce l'attitude scandaleuse des lobbys industriels Une mobilisation pour l'avenir de l'apiculture

500 apiculteurs sont venus chercher une réponse au Palais de Justice
500 apiculteurs sont venus chercher une réponse au Palais de Justice 

Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 19 janvier 2006

 

Saint-Gaudens : Des centaines d’apiculteurs de toute la France sont venus manifester

 

L’Apiculture En Danger

 

                 Les forces l’ordre avait mobilisé un dispositif relativement important ce vendredi 13 janvier, afin d’accueillir quelques 500 manifestants devant le Tribunal de Grande Instance de Saint-Gaudens. En effet, la plainte contre les groupes Bayer et Basf a été instruite depuis cette Juridiction par le Juge d’Instruction Jean Guary qui a été récemment muté…

 

                Environ 500 manifestants, sur l’initiative de la Coordination des Apiculteurs de France, et d’autres syndicats comme la Confédération Paysanne, se sont organisés afin qu’une délégation puisse être reçue au Tribunal de Saint-Gaudens afin de recevoir l’assurance que l’instruction en cours concernant « les faits relatifs à la surmortalité des abeilles, à savoir : la mise en vente de denrée, produits agricoles falsifiés, toxiques, nuisibles à la santé de l’homme et de l’animal » ne serait pas abandonnée, suite à la mutation du Juge qui a instruit cette plainte. 

  

                En effet, ce dernier a mis en examen, le 17 février 2004, les sociétés BASF et BAYER le 23 février, pour «Mise sur le marché d’un produit phytosanitaire sans autorisation de mise sur le marché, mise en vente de produit toxique pour la santé de l’homme ou de l’animal, violation des dispositions du code de la santé publique pour les produits très toxiques, tromperie sur l’aptitude à l’emploi d’un produit,… » concernant le Régent TS, un puissant pesticide. Et immédiatement, le 24 février 2004, le Ministre de l’Agriculture, M. Hervé Gaymard, a décidé de suspendre « les autorisations de commercialisation de tous les produits à usage agricole à base de fipronil jusqu’à l’achèvement de la procédure communautaire d’évaluation de cette substance prévue au plus tard le 31 décembre 2005», tout en consentant à ce que les stocks puissent être écoulés, compte tenu de l’avis de la Commission des toxiques. 

  

                Selon une étude menée en Poitou-Charentes, des taux de mortalité de 15 à 54% des abeilles dans les ruches ont été enregistrés, depuis 1996, date de la mise sur le marché du Régent TS, avec des pertes de production équivalentes. Agissant comme un puissant neurotoxique, le fipronil désorienterait ces insectes, tout en altérant le couvin des années à venir, du moins pour les miellées de colza et de tournesol, dont les semences sont enrobées de fipronil. Et se pose alors la question de la transmission à l’homme de ces substances toxiques.

 

                « Nous dénonçons une attitude scandaleuse qui consiste à nous obliger à saisir la Justice pour faire appliquer la loi, martèle l’ancienne Ministre de l’Ecologie, Dominique Voynet, alors qu’on sait qu’on a un Président (de la République) qui est sensible aux problèmes de l’agriculture. » Et d’évoquer aussi les risques pour la santé humaine : « les maires doivent vous entendre ». Son homologue du gouvernement Juppé, l’ancienne Ministre de l’Environnement, Corinne Lepage, est toute aussi virulente :  « En France, nous sommes les premiers consommateurs de pesticides, et nous pouvons observer leurs conséquences sur la santé humaine, avec des baisses de fécondité. Nous observons des taux de cancer et de malformation plus élevés dans les zones où des produits toxiques sont utilisés. La destruction des ruches est profondément scandaleuse et inacceptable, mais, en terme de Santé Publique, nous devons aussi faire face à un problème immense qui est celui de la pollution chimique. »

 

                Car, et fait nouveau, des études récentes font aussi apparaître la présence anormale de métaux lourds dans des abeilles dont les ruches se situent en montagne… très loin de nos villes.   

 

 

                                                                                                                                            Jérôme HOTTA

 

 

 

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