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Jérôme HOTTA

Edition du jeudi 12 janvier 2006 (n°11)

Le 25/04/2006

Mitterrand et Luchon, en 1980 Danièle et Jean, le Maire Les époux Peyrafitte nous parle de leurs années Mitterrand Mitterrand et Luchon, en 1980

Mitterrand et Luchon, en 1980
Mitterrand et Luchon, en 1980 
Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 12 janvier 2006
 
Luchon : François Mitterrand était l’ami personnel de l’ancien maire de Luchon 

"Nos Années Mitterrand à Luchon"

 

 

           Durant plus de quinze ans, et jusqu’à sa mort, François Mitterrand avait noué une solide amitié personnelle avec Jean Peyrafitte, le Sénateur-Maire socialiste de la ville de Luchon, ainsi qu’avec son épouse Renée. Ainsi, le couple commingeois rencontrait-il régulièrement le couple présidentiel, et Luchon, au lendemain des élections de 1981, accueillait-elle en son sein Danièle Mitterrand pour quinze jours de repos discret. Témoignages… 

 

                 « Peu de temps après les élections de 1981, je reçois un coup de téléphone d’une secrétaire me disant que le Président voulait s’entretenir avec moi. Etant en rendez-vous, et pensant qu’il s’agissait du Président du Conseil Général, je lui ai demandé de me rappeler plus tard. Il s’agissait en fait du secrétariat du Président de la République, François Mitterrand, qui m’appelait pour me demander « un grand service ». » 

 

                De la relation, déjà conviviale, qui unissait depuis une dizaine d’années les militants socialistes Jean et Renée Peyrafitte à leur Premier Secrétaire du Parti, allait naître une longue relation d’amitiés personnelles et réciproques avec le couple présidentiel durant plus de quinze ans.

 

                « Je voudrais vous demander un grand service. Ma femme (Danièle) a besoin de repos, et je vous serai très reconnaissant que vous la protégiez durant son séjour (des journalistes et des curieux) », ainsi s’est adressé directement, et simplement, François Mitterrand, le Président de la République, à Jean Peyrafitte, le Sénateur-Maire de Luchon.

 

                « J’étais alors propriétaire de l’hôtel restaurant et night-club « La Rotonde », sur les allées d’Etigny, qui s’appelait encore l’hôtel « Poste et Golf », et je me suis démené afin de trouver à Danièle Mitterrand une chambre avec vue sur les Pyrénées, sur le Vénasque, car c’est quelqu’un qui adore la nature. Pendant les quinze jours où elle résida chez nous, nous nous sommes attachés à lui procurer le maximum de soins : Elle venait tous les jours prendre son déjeuner à la maison, derrière l’hôtel, et voulait même faire la cuisine avec ma femme. Nous allions faire des ballades, à l’Hospice de France, mais aussi à Saint-Bertrand-de-Comminges, et cela a permis à Luchon et au Comminges d’être écoutés attentivement par l’Elysée durant quinze ans. »

 

                 L’année suivante, en 1982, Danièle est revenue avec ses petits-enfants, ceux de Gilbert, le Député-Maire de Libourne, afin qu’ils reçoivent des soins à Luchon pour des affections des voies respiratoires. Ainsi, François Mitterrand s’est-il rappelé très longtemps de Luchon et du Comminges, et s’est montré très attentif aux problèmes que celui-ci pouvait rencontrer. Au point d’y faire « la pluie et le beau temps », surtout lorsque la station de ski de SuperBagnères a connu de très graves difficultés financières suite à deux saisons catastrophiques par manque de neige : « J’avais sollicité à l’époque le Secrétaire d’Etat aux Collectivités, Jean-Michel Baylet, pour aider financièrement le SIGAS (le syndicat intercommunal qui gère la station), ce qu’il m’a refusé. J’ai donc demandé une audience à François Mitterrand. Il m’a reçu dans son bureau, à l’Elysée, et il m’a écouté. Il m’a ensuite fait raccompagner jusqu’à l’aéroport par son chauffeur, sans rien me dire de plus. Quinze jours plus tard, nous recevions une aide financière de 6,5 millions de francs pour éponger les dettes de la station. C’était quelqu’un de fidèle en amitié. » Et la situation s’est répétée, à plusieurs reprises, comme pour Saint-Bertrand-de-Comminges qui a retenu toute l’attention financière du ministre de la culture Jack Lang, toujours grâce à cette amitié.

 

                « En 1980, lors de sa venue pour le grand congrès du parti socialiste à Luchon, nous avions pris un verre chez moi, au restaurant, et il m’avait dit :  « Vous savez, cette fois-ci, je suis certain qu’on va gagner. », et il a eu raison. C’était quelqu’un d’énigmatique et de mystérieux, qui avait une emprise énorme sur vous. Il avait parfois des regards qui vous glaçaient le sang, mais c’était quelqu’un qui est toujours resté fidèle en amitiés. »

 

                 Depuis 1982, Danièle Mitterrand est revenue une seule fois à Luchon, pour le mariage d’un de ses gardes du corps avec… une Luchonnaise, et qui vit et travaille toujours à Luchon. Aujourd’hui, la Reine des Pyrénées peut donc ajouter à son long palmarès de célébrités, le nom désormais célèbre et incontournable dans les tous les livres d’histoire de celui qui était baptisé par ses proches « le Prince » : François Mitterrand. 

 

 Jérôme HOTTA

 

 

Edition du jeudi 22 décembre 2005 (n°8)

Le 25/04/2006

Arrêtons Jack Cannelle... Avec une Charte d'Environnement et du Développement Durable Pour les générations futures Pour suivre le cours des choses... Afin d'éviter l'asphyxie

Arrêtons Jack Cannelle...
Arrêtons Jack Cannelle... 

Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 22 décembre 2005

 

Comminges/Environnement : Vers une Charte Commingeoise de l’Environnement

 

Arrêtons Le Massacre

  

          Lors de la réunion d’information organisée mardi 13 décembre par la Coordination Inter Associative de Saint-Gaudens, il a été très sérieusement évoqué, ainsi qu’avec des élus, la rédaction et la signature d’une Charte Commingeoise de l’Environnement et du Développement Durable, qui est une loi constitutionnelle depuis le 1er mars 2005.

 

          Melles, temple de la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées Centrales, n’en revient pas : M. Le Maire, son maire, André Rigoni, a reçu des mains du Préfet de Région, Jean Daubigny, la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur, le samedi 5 novembre 2005, soit près d’un an jour pour jour après la destruction par un chasseur de l’Ourse Cannelle. C’est la récompense suprême pour cet homme, élu depuis 35 ans, qui n’a eu de cesse de se battre, souvent bien seul, pour « ses » Pyrénées Centrales, celles qui devraient un jour peut-être n’appartenir qu’à un seul patrimoine, commun, mondial, universel. 

 

          Car, que penser lorsqu’un petit groupe d’individus s’impose comme seul et unique propriétaire de cet immense trésor que sont les Pyrénées Centrales, nos Pyrénées, quand, armés jusqu’aux dents, dans des cohortes de 4x4 vrombissant, ils prennent d’assaut celles-ci pour les dévaster et les piller. Et que penser lorsque, gratuitement, et par un pur plaisir de destruction, ils ravagent l’œuvre d’autres hommes qui veulent protéger et restaurer celle, universelle et intemporelle, de la nature ?

 

          Le massacre des baleines a au moins l’intérêt d’être une source de profits pour ceux qui exploitent ce massacre, de même pour le trafic d’ivoire des éléphants, mais quel intérêt peut-on avoir à détruire une espèce protégée réintroduite, si ce n’est afin de détruire le symbole vivant de la beauté sauvage, sans cesse renouvelée, de nos contrées ?

 

          Lors du débat de l’inter associatif du mardi 13 décembre sur les dioxines, et la possible installation d’un incinérateur capable d’éliminer 150 000 tonnes d’ordures ménagères par an, c’est avant tout le problème posé par la production et le retraitement de nos déchets qui a été abordé. C’est un problème majeur pour nos sociétés modernes, et donc un problème majeur pour tout le Pays de Comminges. Alors, pourquoi seule la mairie de Saint-Gaudens a soutenu matériellement cette action en prêtant gratuitement la salle, alors que les autres collectivités sollicitées pour une subvention (Communauté de Communes, Conseil Général, Conseil Régional) se sont même abstenues de répondre ?

 

          L’idée fait donc son chemin que les 236 communes du Pays de Comminges ratifient individuellement, de façon légale, et après délibération, la Loi Constitutionnelle du 1er mars 2005, baptisée « Charte de l’Environnement », et la personnalisent par des engagements communs de Développement Durable au travers de chacun des 10 articles qui la composent. Exactement comme l’a fait la Ville de Saint-Gaudens au travers de sa Charte Saint-Gaudinoise d’Accessibilité, qui est une composante majeure du Développement Durable du patrimoine urbain.

 

          Car tous les sujets peuvent y être abordés, et des solutions durables trouvées et respectées, pour les cinquante années à venir : Traitement des ordures ménagères, traitement des boues de station d’épuration, appréciation globale d’une politique territoriale de santé, promotion du Développement Durable par la protection et la mise en valeur de l’environnement, du développement économique et du progrès social, mais aussi soutien à des projets structurants, notamment autour de la réintroduction de l’ours ou de l’économie des stations de sports d’hiver. Ce même André Rigoni nous confiait par téléphone : « Le Parc de Vision Animalier qui devait se créer à proximité de la station de Boutx-Le-Mourtis aurait coûté la moitié de ce que doivent payer aujourd’hui les contribuables après le rachat par la Collectivité de cette station surendettée. Malheureusement, ce projet structurant autour de la thématique de l’ours a été sabordé dans la plus grande indifférence, et malgré les qualités du maître d’œuvre, le Vicomte de la Panouse (NDLR : qui possède un célèbre Zoo près de Paris) ». Ce projet aurait drainé jusqu’à 100 000 visiteurs par an, et, selon le rapport OCTAEDRE de 1994, à 65% une population estivale habituée de la Région (Toulouse-Bordeaux).

 

          Une telle Charte, en tant que Loi Constitutionnelle, serait un support juridique majeur afin de soutenir, à l’échelle du Pays de Comminges, et par un recours à la loi administrative, de tels projets si, d’aventure, certains élus, ou certaines collectivités signataires (et l’on ne comprendrait pas pourquoi ils refuseraient de signer une telle Charte, élément vital du développement pour notre territoire) « saborderaient » un projet pour une appréciation souvent  très éloignée du bien public.

 

          De plus, un tel engagement, positif et collectif, permettrait d’appuyer toutes les autres chartes ou délibérations prises à des échelons divers et variés : Charte de la réintroduction de l’Ours d’André Rigoni, le maire de Melles, Charte qui doit accompagner les 98 communes adhérentes au projet de Parc Naturel Régional des Pyrénées Centrales, porté par l’ancien Conseiller Général et Régional, Bernard Battle, ou encore la Zone de Protection Spéciale du Luchonnais de la Directive Oiseau de 1979, supportée par René Rettig, le maire de Luchon, ainsi que la Charte d’Accessibilité de la Ville de Saint-Gaudens...

 

          Et il en serait fini de ces projets qui avortent, ou que l’on fait avorter, comme celui, pourtant essentiel, d’une Maison de l’Ours, à Fos, qui transpire aujourd’hui sa pauvreté de moyens financiers, pour ne pas dire son étrange et silencieuse asphyxie : « C’est moi qui en aie construit tous les meubles », nous confie encore, solitaire, André Rigoni, ce « légionnaire sublime» de 74 printemps, toujours en service d’active pour les générations futures…

 

          Ainsi, ce sont nombre d’engagements pris pour 10 ans, 15 ans, 20 ans, ou 50 ans, qui seraient certains d’être soutenus tout au long des durées initialement prévues grâce à cette « Charte Commingeoise de l’Environnement et du Développement Durable  », d’après un support constitutionnel gravé à jamais, depuis ce 1er mars 2005, dans le bronze légal de la République et de la Nation.

 

Jérôme HOTTA

 

NDR : Cet article est tout particulièrement dédié à Mme Danièle Gombert, inspiratrice et co-rédactrice de la Charte Saint-Gaudinoise d’Accessibilité, ainsi que pour l’ensemble de son action en faveur des Personnes Handicapées.

 

 

 

 

 

 

Edition du jeudi 15 décembre 2005 (n°7)

Le 25/04/2006

Lestelle, le péage de la honte
Lestelle, le péage de la honte 

Canton de Saint-Martory, Lestelle-de-Saint-Martory : Sur l’A64, les usagers payent un prix prohibitif

 

Lestelle, Le Péage De La Honte

 

 

 

     En son temps, lors de son ouverture en 1994, l’autoroute A64 entre Saint-Martory et Lestelle-de-Saint-Martory avait suscité de nombreuses polémiques. Entre autres choses, les ASF ont rendu payant cet ancien tronçon gratuit de 5,2 km pour 1,10 Euros, soit plus de 20 centimes d’Euros le kilomètre (plus de 1,30 francs).

 

Le problème s’est posé bien en amont de cette ouverture, avec le détournement de la circulation sur l’ancienne Route Nationale 117, fragile et dangereuse. Les automobilistes ont dû traverser les villages de Lestelle, Saint-Martory, Mancioux et Boussens, car il a fallu faire des travaux importants de réaménagement sur la « 3 voies » qui avait été  construite dans les annnées 70, et qui était gratuite. Celle-ci a été élargie d’une voie, ainsi que les ouvrages d’art existant au-dessus de la Garonne, à hauteur de Saint-Martory et de Boussens.

 

Cette déviation a eu pour conséquences des nuisances dont les riverains se rappellent encore, et, notamment l’effondrement et l’affaissement de la route à l’entrée de Saint-Martory suite au passage intensif des poids-lourds, entrée qui n’a été réparée que récemment, près de 10 ans plus tard. Quand à l’autoroute, elle a eu d’autres conséquences, l’une sur le porte-monnaie des usagers, l’autre sur l’environnement et la sécurité : en effet, le tronçon réaménagé devenant payant, les automobilistes, dont les poids lourds, ont continué à emprunter l’ancienne R.N. 117, dangereuse, pour ne pas avoir à payer. Ce n’est que grâce à la mobilisation et à la pression d’une poignée de riverains excédés que les 5 communes traversées (avec Castillon-de-Saint-Martory) ont pris un arrêté commun d’interdiction de circulation pour les plus de 3,5 tonnes.

 

Cependant, les usagers qui ne veulent ou qui ne peuvent pas payer continuent, eux, et légitimement, d’emprunter l’ancienne voie dangereuse qui traverse les villages, et les entreprises qui utilisent des poids-lourds sur cet axe sont largement pénalisés : « Je me retrouve avec une ardoise de plus de 100 000 francs par an, nous confiait un Chef d’une entreprise locale, alors que je pourrais embaucher un salarié supplémentaire avec ces sommes… ». Nous le voyons, le problème est complexe, surtout quand nous savons où passe cet argent, en utilisant, en plus, une ancienne voie publique qui avait été édifiée pour la sécurité des usagers, et avec des deniers publics.

 

Le constat est sidérant quand, de plus, nous constatons l’état du rond-point d’accès, où règnent des ronces de plus de trois mètres. A quoi a servi, et à quoi sert cet argent prélevé par les ASF, quelles sont les responsabilités des collectivités et des élus qui ont largement privatisé, et avant l’heure, cette ancienne voie publique, sans concertation, le plus silencieusement du monde ? Car le Comminges n’est pas Toulouse, où le péage de Roques-sur-Garonne avait suscité de grands mouvements de protestation à la même époque. Ce qui est sûr, c’est le caractère honteux d’une privatisation du domaine public, avant l’heure, et dans le plus grand secret, au détriment de la sécurité publique et donc des usagers.

 

     Jérôme HOTTA

 

Edition du jeudi 08 décembre 2005 (n°6)

Le 25/04/2006

L'incinérateur de Tembec J.P. Jardel, et la Commission Environnement

L'incinérateur de Tembec
L'incinérateur de Tembec 

Saint-Gaudens : Une grande réunion d’information aura lieu le mardi 13 décembre 2005

Y’Aura-T-Il Un Deuxième Incinérateur Dans Le Comminges ?

 

 

 

                   Une grande réunion d’information organisée par la Coordination Inter-Associative de Saint-Gaudens, forte de 1000 adhérents, aura lieu le mardi 13 décembre à 20 heures 30, salle du Belvédère, avec pour thème : « Incinération des déchets, rejet de dioxines, de métaux lourds : répercussions sur la santé et l’environnement ».

 

 

 

 

Il y a deux ans, une association, le « Collectif Environnement Santé », naissait suite à l’aval donné par la ville de Saint-Gaudens à l’usine TEMBEC pour incinérer dans une chaudière à écorces, les boues de la station d’épuration. A l’époque, le médecin épidémiologiste, ancien sous-directeur général de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), Mr. Jean-Paul JARDEL, avait demandé à ce que soit effectuée une quantification précise des produits déjà présents dans le sol, dans la viande et dans le lait, afin que puisse être précisément évalués les rejets de dioxine dans l’environnement produits par une telle incinération.Aujourd’hui, nous apprenons qu‘une enquête d’utilité publique a lieu, dans le cadre de la révision du plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés de la Haute-Garonne, et qu’il est prévu la création d’une nouvelle unité de traitement des déchets par incinération, d’une capacité de 150 000 tonnes par an, entre Cazères et Saint-Béat, donc en terre commingeoise.

 

 

 

 

L’association précise : « …le traitement des déchets est un problème majeur qui doit être débattu. Les choix engagent l’économie, l’environnement, mais aussi la santé publique ». La conférence-débat portera notamment sur « l’émission de dioxines et de métaux lourds qui s’accumulent dans les organismes sur de longues années et ont des répercussions sur la santé, en particulier chez les enfants et les nouveaux-nés ».

 

 

 

 

Parmi les invités, d’éminents experts tels le Pr. J.F. Narbonne, spécialiste des dioxines et Toxicologue à l’Université de Bordeaux, le Pr. A. Picot, spécialiste des métaux lourds, Toxicologue et Directeur honoraire du CNRS, le Docteur Denis Bard, épidémiologiste de l’Ecole Nationale de la Santé Publique de Rennes, ainsi que des représentants de l’AMIES et de l’Association des Médecins de Montpellier qui s’est créée suite à l’incinérateur de Lunel-Viel. Un débat qui promet d’être animé face aux enjeux majeurs pour l’avenir qui vont être exprimés.

 

 

 

 

Jérôme HOTTA

 

 

 

 

 

 

Edition du jeudi 17 novembre 2005 (n°3)

Le 25/04/2006

P. Perrot : "nous proposons une nouvelle organisation de la Ville..." J.R. Lépinay : "Nous ne pouvons pas saisir le Préfet..."

P. Perrot : "nous proposons une nouvelle organisation de la Ville..."
P. Perrot : "nous proposons une nouvelle organisation de la Ville..." 

Saint-Gaudens, Conseil Municipal du  08 novembre 2005

 

La Question Qui Rassemble…

 

 

 

Depuis deux années, il est question de l’installation dans le Saint-Gaudinois d’un Complexe pour déficients visuels, Epicure. Après un échec à Saint-Marcet le 17 mars dernier, jugé trop éloigné de par sa situation rurale, la ville de Saint-Gaudens défend cette implantation sur sa Commune.

 

 

          23 questions étaient à l’ordre du jour ce mardi 8 novembre, mais ce sont deux questions diverses qui ont animées un débat sur l’avenir de Saint-Gaudens, et sur son devenir.

 

 

          La première de ces questions concerne le transfert de la trentaine de salariés du plateau EDF de Saint-Gaudens sur le Muretain, afin de réduire un certain nombre de coût de cette grande entreprise. Elle a d’ailleurs été abordée dès le début du conseil, avec un certain pessimisme sur la possible réussite de faire infléchir la direction nationale.

 

 

          La deuxième question, et la dernière, s’est attaché aux actions qui sont menées sur la Commune depuis trois ans. En effet, celle-ci s’est fortement attachée à se réorganiser, notamment en direction des Personnes Handicapées, et, en terme d’urbanisme, a réalisé des actions qui ont été saluées au plus haut niveau, avec la signature d’une Charte d’Accessibilité en mai dernier par la Secrétaire d’Etat aux Personnes Handicapées, Mme Marie-Anne Montchamp.

 

 

          Aujourd’hui, cette ville est candidate pour le concours national « Action Innovation Accessibilité » lancé par le Ministère Délégué à la Sécurité Sociale, aux Personnes Âgées, aux Personnes Handicapées et à la Famille, dans la catégorie des villes de 5000 à 20 000 habitants, et elle a de sérieuses chances d’être récompensée lors du Congrès National des Maires de France, à la fin du mois.

 

 

          Elle est aussi candidate pour accueillir le complexe pour déficients visuels Epicure qui représente son dossier au Comité Régional d’Organisation Sanitaire (CROS) du 6 décembre prochain, avec une nouvelle implantation à Saint-Gaudens. Et là où le bas blesse, c’est qu’un projet concurrent veut s’implanter à Toulouse, avec le risque d’éliminer d’un même coup l’action de la ville de Saint-Gaudens, et celle de l’association Epicure. En effet, c’est à la fois un grand projet de ville et de santé publique qui est menacé, mais aussi un grand projet novateur qui représente la possibilité de 80 salariés nouveaux sur ce territoire.

 

 

          Il a donc été décidé de donner tous moyens à la ville pour défendre le lieu d’implantation du complexe Epicure à Saint-Gaudens, en saisissant notamment sur ce problème fondamental d’aménagement du territoire, le Président du Conseil Général, Mr. Pierre Izard, et celui du Conseil Régional, Mr. Martin Malvy, qui sont les deux acteurs majeurs de la décentralisation en Midi-Pyrénées.

 

 

Jérôme HOTTA

 

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